• Le quadragénaire était en effet prévenu de “sévices graves envers un animal domestique”. Les faits s’étaient produits en avril dernier dans le secteur de la rue Henri-IV sur fond d’altercation entre voisins. À la barre, le prévenu a expliqué son geste, en l’occurrence d’avoir jeté le chien contre les boîtes aux lettres puis au sol, pour des raisons liées à la dispute. En fait, il a reporté sa colère sur son chien pour ne pas frapper son voisin "handicapé et alcoolique".Face au président Jean-Pierre Bandiera, il explique être en butte à son voisinage qui n’apprécierait que modérément ses fréquentations. "Oui, je suis gay et fier de l’être. Les gens que je reçois n’ont pas à être jugés."Le jeune homme indique aussi être atteint de problèmes psychiatriques et être "orphelin de père et de mère". Il explique que ce jour-là, il était en colère car son voisin avait mis la musique trop fort. Sur les faits ?"J’ai tué mon pauvre petit chien, car j’en avais marre. (...) Ce chien était tout pour moi, je l’avais depuis neuf ans", rappelle-t-il oscillant entre trémolos, colère non contenue, abattement et larmes. Après ces explications, le président donne la parole aux associations de défense des animaux.Pour l’Alliance anti-corrida (et son action plus large pour la cause animale), Claire Starozinski a souligné que c’était la première fois que son association se constituait partie civile dans un dossier de maltraitance de ce genre. Me Hugo Ferri pour la Fondation Brigitte Bardot n’a pas ignoré que cet homme avait des problèmes "mais il les a expiés sur son chien".Mes Alain Clergerie et Philippe Rey pour la SPA ont rappelé qu’il n’était pas normal d’agir de la sorte et ont également réclamé des dommages et intérêts. Le vice-procureur de la République, Luc Monfort, a demandé 18 mois de prison (dont une partie assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve). Me Carmelo Vialette, l’avocat de la défense, a estimé que les parties civiles se trompaient de dossier soulignant "la misère sociale et psychologique du prévenu".


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  • Tribunal correctionnel de Laon. _ Un grand gaillard un peu froid, un peu cireux, cheveux gris, très calme. Il a 40 ans et ce serait donc lui, Joël C., qui aurait passé ses nerfs sur autre chose qu'un tigre du Bengale, un alligator ou un taureau de corrida ?
    Sur Pompon en vérité, Yorkshire de 7 ans, élevé au biberon par sa propriétaire. Un kilogramme de tendresse claqué à dix jours de Noël contre le mur d'un couloir parce qu'il avait pissé dans la maison. Ensuite presque achevé dehors à coups de pied. C'est Joël, ou pas, le responsable ?
    « Mon amie et moi, on était ensemble depuis un an et demi. Au début, c'était bien… » conte le prévenu. Madame est à sa droite, blonde, fatiguée, assise le visage creusé. « Elle est hyper jalouse. Il s'est mise à imaginer que j'allais voir quelqu'un alors j'en ai parlé à sa sœur. Même elle, elle a compris pourquoi je voulais partir ». Le couple est en crise.
    Lui, posé, économe de ses mots, indique qu'il a toujours aimé les bêtes, qu'il a toujours voulu une ferme, comme dans son rêve d'enfant. Elle qui dit s'être endettée pour lui. « J'ai une maison maintenant avec 6.000 m2 de pâtures, dont je ne sais pas quoi faire », se plaint-elle.
    Les deux se sont séparés. Ils se jettent leur passé à la figure quand le président intervient : « Mais le chien là-dedans ? Où est l'histoire du chien ? » « Elle s'est vengée quand elle a su que je voulais rompre », déclare Joël C.
    Ce qui est arrivé au chien, ce n'est pas lui. Pierre Gionni, son avocat, le déroule ainsi. Des lettres de la plaignante feraient état, selon lui, de tendances suicidaires, voire de troubles psychologiques dans ce climat passionnel. Étrange, tout de même, d'imaginer celle qui a élevé au biberon son fidèle Yorkshire, le balancer contre un mur et lui asséner des coups de savate jusqu'à lui exploser la tête…
    Pompon n'est pas mort tout de suite. C'est arrivé le vendredi en fin d'après-midi. Il s'est traîné, son ventre avait enflé et « il est décédé dans la nuit de samedi à dimanche », relate sa propriétaire. Elle avait mal mesuré l'ampleur des blessures. Le vétérinaire ne sera prévenu que pour effectuer une autopsie.
    C'est un élément, cet examen du cadavre, qui torpille la thèse du complot. Un autre s'y ajoute. Le témoignage de la fille de la propriétaire. Elle a confirmé le jet du chien dans le couloir, mais indique qu'elle n'a pas vu le reste. Qu'elle n'était plus là, alors. « Elle n'a pas chargé l'ex-concubin de sa mère » relève Me Moreau.
    Me Letissier, pour la SPA, ne s'attarde pas. « On ne sait pas jusqu'ou peut aller une personne capable de commettre un acte aussi cruel », lance-t-il avant de réclamer 1.500 euros de dommages et intérêts et subsidiairement l'interdiction pour l'homme de posséder des bêtes.
    « Inquiétant » et « sadique » reviennent dans les mots du Parquet. Un mois de prison ferme est réclamé. L'avocat de la propriétaire (Me Moreau) n'obtiendra pas 1.500 euros de préjudice moral, mais finalement 600 et le remboursement des frais engagés pour l'autopsie. La SPA obtient 600 euros de même.
    Joël C. a bien été reconnu coupable d'actes de cruauté. Il écope d'un mois de prison avec sursis. Lui qui disait « Pompon, c'était un chien, quand on lui parlait, il vous répondait », n'aura prononcé aucun regret.


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  • Dans mon quartier, au premier étage d'un immeuble vit un couple avec deux gamins en bas âge.
    Ils ont deux gros chiens.
    Ces chiens vivent ou plutôt survivent dans la loggia, genre de cellier (2m² au plus) mais qui a des parties ouvertes sur le dehors.
    Ces chiens sont battus et jamais sortis.
    Leur urine coule dans le local à poubelles qui est en dessous, le type les frappe a coups de pieds.
    Quand je passe devant avec mes chiens en ballade plusieurs fois chaque jour, les chiens hurlent.
    Quand il fait la canicule, le soleil donne en plein sur cette loggia.
    Il s'agit d'une famille de cas sociaux de Biscarrosse.
    En août, j'ai envoyé un mail à la directrice de la DSV des landes qui ne m'a jamais répondu.
    Il ya 15 jours, je suis allée signaler ca à la police municipale qui m'a dit qu'ils allaient y aller et que si les gens ne voulaient pas montrer les chiens qu'ils leur enverraient la gendarmerie avec la SPA.
    Mais depuis 15 jours rien n'a bougé...
    Les pauvres toutous continuent dans l'enfer et j'en perds le sommeil, moi seule je ne peux rien faire.
    Leur voisine de pallier qui a un York et qui est triste de cette situation a essayé de leur parler mais le type la menace de la frapper, du coup elle refuse de bouger, ce que je peux comprendre vu qu'elle est seule.
    En dernier recours, j'ai envoyé un mail à la SPA en espérant que ca bouge.

    Lorsque l’on prend un chiot c’est pour toute sa vie qui est plus courte que la vôtre


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