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    Souvent, nous recueillons des animaux maltraités, battus ou nous les retirons à leurs maîtres "barbares".
    Parfois, certains de ces malheureux sont adoptés et continuent leur petite vie paisiblement dans un foyer chaleureux afin d'oublier les blessures du passé.
    Malheureusement, certains meurent de leurs blessures, de la cruauté d'un maître...
    Pour cela, cette page triste et choquante est nécessaire pour lutter contre la misère animale contre laquelle nous nous battons...

    Zoe a reçu un coup de hache sur le crâne...


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  • Pour avoir mordu le maître de maison, Roucky a reçu trois coups de couteau et a eu la trachée sectionnée.

    EPERNAY (Marne) Chien abandonné, Roucky a cru que la chance tournait lorsqu'il a quitté le refuge pour vivre chez ses nouveaux maîtres. Le lendemain, en guise d'adoption, il était poignardé à mort pour une morsure.

    LE vice-président de l'AIMAA (1), Jean-Pierre Carayol, a déposé lundi de nouvelles plaintes au tribunal de grande instance de Châlons-en-Champagne pour actes de cruauté envers un animal domestique ou en captivité.

    Selon l'article 521.1 du code pénal, les amendes peuvent aller jusqu'à 30 000 €, assorties d'une peine de deux ans de prison.

    Faux départ
    Roucky, berger australien croisé shitzu blanc et noir avait 3 ans. Abandonné il y a quelques mois, il a eu le bonheur - croyait-il - de plaire à une dame venue le 8 juin au refuge avec ses enfants.

    En vue d'être adopté, le chien repart avec eux, pour être placé dans cette famille pour trois semaines, comme il est d'usage.

    Le lendemain même, à 13 h 45, le père de famille appelle l'AIMAA : il faut venir chercher le chien, qui l'a agressé.

     Roucky est trouvé au fond du jardin par la personne de l'AIMAA mandatée.

     En sang, mais toujours vivant.

     Emmené chez une vétérinaire, dont le constat est étonnant.

     « Le chien présente un saignement abondant au niveau de la gorge, un abattement marqué et des difficultés respiratoires », note la vétérinaire dans son rapport. Après anesthésie générale et tonte, elle constate trois plaies en région ventrale du cou, chacune de 2 cm X 4 ou 5 cm de profondeur, faites à l'aide d'un objet tranchant de type couteau.

    « L'une des plaies communique avec la trachée, elle-même intégralement sectionnée. »

     L'anémie gravissime et les lésions irréversibles de la trachée amènent le vétérinaire à préconiser l'euthanasie.

    Pour sa défense face à une punition aussi expéditive, l'homme mordu, selon lui au bras et à la main, a affirmé qu'il a dû utiliser un couteau pour se défendre et dégager sa main de la gueule du chien.

    Pour le vice-président de l'AIMAA chargé des enquêtes de maltraitance, « cet acharnement sur cette bête ne se justifiait pas ».

    D'autant que Roucky ne lui appartenait pas encore et qu'il suffisait de le rendre s'il ne convenait pas.

    Des attestations de bénévoles attestent de la docilité de ce chien, dont le test de rage s'est révélé négatif.

    Labrador mort de faim
    Le 8 juin encore, rue Henri-Martin à Epernay, un huissier chargé par un propriétaire d'ouvrir l'appartement d'un locataire mauvais payeur a fait un macabre découvert.

    Celle d'un chien, un croisé labrador noir de 5-6 ans.

    Enfermé sur place, le chien est décédé d'une mort atroce, de faim et de soif. Il a été trouvé dans un état de décomposition avancé.


    Propre, le malheureux faisait ses besoins dans une autre pièce et a été retrouvé près d'une petite casserole vide.

    Aucun voisin n'a rien entendu.

    Plainte est là aussi déposée par l'AIMAA.



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  • Donc ce n'est pas à un enfant de 6ans de le sortir seul. C’est à Saint Amand les Eaux (59) que ce drame a eu lieu, alors qu’un garçonnet de 6 ans promenait Boubka, un yorkshire terrier, en bas de l’immeuble où il habite.
    Le mineur, âgé de 14 ans, n’a pas donné d’autres explications que celles qu’il avait indiquées lors de son audition : il aurait donné un coup de pied à l’animal car, dit-il, il s’apprêtait à le mordre, version qui n’a pas résisté à l’analyse objective du dossier.
    De graves séquelles Beaucoup d’enfants n’ont pas conscience du mal qu’ils font aux animaux ; sans doute les parents devraient-ils leur inculquer les valeurs du respect de la vie et notamment de l’animal. Ce jeune homme l’aura certainement compris mais trop tard.
    L’animal a survécu mais les séquelles sont importantes : traumatisme crânien, incontinence nocturne, perte d’un œil, surdité d’une oreille, tête penchée en permanence. Quand le mineur parle d’un coup de pied, on imagine la force qu’il a dû déployer pour le frapper et le mettre dans cet état.
    L’audience
    Le mineur était accompagné de ses deux parents civilement responsables et assisté d’un avocat lequel n’a pas contesté les faits. Les parents, en particulier la mère de l’enfant, étaient effondrés et ne comprenaient pas pourquoi leur fils avait commis un tel acte. Maître Patrice Grillon, l’avocat de notre association a insisté pour que le juge fasse preuve de sévérité, estimant que la jeunesse de ce mineur, conjuguée à la violence extrême des faits est préoccupante.
    Les parents ont été condamnés à verser à notre association la somme de 500 euros de dommages et intérêts et 500 euros au titre des frais de justice.
    En outre, compte tenu de la jeunesse du prévenu, le Tribunal l’a condamné à une mesure de réparation. Concrètement, il va devoir rencontrer un éducateur qui va le suivre, qui lui proposera peut-être de faire un stage au sein d’une association pour le sensibiliser à ce qu’il a fait. Il pourra le cas échéant être contraint d’écrire une lettre d’excuses. Cette sensibilisation nous semble primordiale pour que jamais il ne recommence.

     


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